1er étage - Salle de la seigneurie et du château

Plaque d'insculpation

The goldsmiths/silversmiths of Parthenay 

This rectangular yellow copper punch plate bears the names and punches of the ten goldsmiths/silversmiths of Parthenay from the late 18th and early 19th centuries. 

It is organised in two columns, but their location is a little surprising, as the list starts at the bottom left and continues to the top right, perhaps because it was planned to add a text or decoration that was never carried out. 

It is exceptional because it shows the punches of the Ancien Régime (bearing the initials of the goldsmiths/silversmiths under the crowns) and those of the post-revolutionary period (diamond-shaped). 

Gold and silverware from the Ancien Régime in Parthenay 

The most beautiful metal objects used in everyday life are made of silver and often belong to families from high social classes, who pass them down from generation to generation. 

The pieces have several punches, of which we now have a large inventory. They allow us to identify the manufacturer, the date and the place of production. 

The manufacturer's punch consists of his initials surmounted by a crown and a small distinctive sign, called the "master's punch". 

The "jurande punch" gives the date and place of manufacture as well as the quality of the metal used. For Parthenay, it consists of the letter "P" or a motif symbolising the town, and a letter that changes every year. Thanks to the punches, it is possible to understand the work and professional development of these goldsmiths/silversmiths. 

When a master goldsmith/silversmith died, his widow could continue the business. This is how we find some women goldsmiths/silversmiths, such as Marie-Anne Bernard, who took over from her husband Jacques-Nicolas Biget around 1813, keeping the same punch. 

Écouter l'histoire de l'oeuvre

Les orfèvres de Parthenay

Cette plaque d'insculpation de forme rectangulaire en cuivre jaune porte le nom et les poinçons des dix orfèvres de Parthenay de la fin du 18e siècle et du début du 19e siècle.

Elle s'organise en deux colonnes mais leur emplacement est un peu surprenant car la liste commence en bas à gauche et se poursuit en haut à droite, peut-être parce qu'il avait été prévu d'ajouter un texte ou une décoration qui n'a jamais été réalisé.

Elle est exceptionnelle car elle présente les poinçons de l'Ancien Régime (portant les initiales des orfèvres sous les couronnes) et ceux post-révolutionnaires (en forme de losange).

Les plus beaux objets métalliques de la vie quotidienne sont en argent et appartiennent souvent aux familles de milieu social élevé, qui se les transmettent de génération en génération.

Les pièces présentes plusieurs poinçons, dont nous possèdons maintenant un large inventaire. Ils nous permettent d'identifier le fabricant, la date et le lieu de production.

Le poinçon du fabricant est constitué de ses initiales surmontées d'une couronne et d'un petit signe distinctif, appelé "poinçon de maître".

Le "poinçon de jurande" donne la date et le lieu de fabrication ainsi que la qualité du métal utilisé et est formé pour Parthenay de la lettre "P" ou d'un motif symbolisant la ville, et d'une lettre qui change chaque année. Il est donc possible, grâce aux poinçons, d'appréhender le travail et l'évolution professionnelle de ces orfèvres.

Au décès d'un maître-orfèvre, sa veuve pouvait continuer l'activité. C'est ainsi que nous retrouvons quelques femmes orfèvres, comme par exemple, Marie-Anne Bernard, qui a pris la suite de son mari Jacques-Nicolas Biget, vers 1813, en conservant le même poinçon.

Retrouvez à l'accueil du musée :

  • le catalogue "L'orfèvrerie à Parthenay", publié lors de l'exposition en 2011,
  • un article consacré à cette production dans le catalogue "Aperçu des collections".