Questions illustrées

Pour accompagner l'exposition "Il va y avoir du sport - Histoire(s) locale(s)", les archives de Parthenay proposent une série de questions illustrées à partir des petites et grandes histoires du sport local.

Sportifs

Réponse : Jean-François Lamour 

Le 1er février 1989, le double Champion olympique de sabre à Los Angeles (1984) et Séoul (1988) est l’invité d’honneur du gala sportif qui se déroule à la salle Léo-Lagrange, en compagnie d’autres membres de l’équipe de France (les fleuretistes Isabelle Spennato et Philippe Conscience, et le sabreur Philippe Delrieu). Le club d’escrime de Parthenay est justement né à cette période, en 1988.  

Viktor Barna 

Le hongrois Viktor Barna (1911-1972) qui remporta 4 victoires d’affilée au championnat du monde en simple de 1932 à 1935 vient à Parthenay à l’occasion d’une soirée de gala pour promouvoir le tennis de table. Ce sport apparaît à la fin du XIXe siècle, mais sa pratique se diffuse véritablement dans les années 1930 à travers l’Europe.  

Le Ping Pong Club Parthenaisien est justement né en 1933 avec pour siège le Grand Hôtel boulevard de La Meilleraye où se trouve implantée une table.  

En 1975, le club a aussi accueilli un match exhibition de Jacques Secrétin, grande figure pionnière du ping pong français. 

Il s’agit de Maurice HOLTZER (1906-1989), champion d’Europe et IBU poids plumes en 1936-1938. Dans son café place du Champ de foire (actuelle place du 8 mai) qu’il a tenu à partir de 1944, il exposait reliques et photos de sa carrière professionnelle. Il s’investit également dans la vie sportive locale. Une section de boxe était apparue au sein du Racing Club pendant la guerre. Les 9 février et 13 avril 1944 la ville accueille ainsi deux importants galas de boxe avec notamment un match exhibition entre Maurice HOLTZER et Marcel THIL (1904-1964), ancien champion du monde poids moyens. Parmi les boxeurs parthenaisiens d’alors, un certain Victor HAMARD qui sera le grand animateur de la gymnastique après-guerre : il fut champion de boxe des Deux-Sèvres et finaliste du championnat du Poitou à Rochefort en décembre 1943, catégorie poids-mouches.

Événements

Réponse : Comme un clin d’œil aux collections du musée de Parthenay, il s’agit d’une faïence produite par la faïencerie d’art de Parthenay, alors active. 

Elle récompense l’angevin Sorin, vainqueur d’une course de « vélocipèdes » organisée par le Véloce Club Parthenaisien, créé l’année précédente. Il y a un véritable essor des compétitions cyclistes à cette époque, du fait des améliorations techniques et de l’apparition d’un marché. Le principal marchand de vélos deux-sévrien est alors Gaston Barré, qui va bientôt produire ses propres cycles. 

Réponse : A la fin des années 1930, les sapistes étaient des treizistes : ils jouaient bien au rugby mais dans sa version à XIII.

En avril 1935, une assemblée générale du SAP avait en effet décidé de passer au XIII. On peut d’ailleurs voir sur ces photos d’équipe de 1936 et 1938-1939 treize joueurs photographiés. En 1936, on reconnaît Boche, Texier, Croisé, Desré, L. Cordier, Dellac, Naslin en haut, René Garandeau, Girault, Cadane, Darmon, Micheau, Trapet en bas.

En 1934 est créée une Ligue française de rugby à XIII, une version de ce sport déjà populaire dans les pays anglo-saxons. Son essor rapide en France à cette époque provient d’une réaction à plusieurs épisodes violents dans le rugby à XV et à sa professionnalisation contestée (le rugby à XIII sera au contraire ouvertement professionnel). Cependant, le rugby à XIII est interdit par le régime de Vichy à la fin de l’année 1941 : les décideurs adeptes de la Révolution nationale d’alors cherchaient alors à promouvoir un sport pur, viril et amateur.

Sans connaître la popularité du XV, le rugby à XIII se reconstituera en France après la guerre et un club est même créé à Parthenay en 1975.

Réponse : en Angleterre.  

En avril 1958, les joueurs anglais de l’Honourable Artillery Company étaient venus jouer à Parthenay (quelques agapes mémorables accompagnèrent ce déplacement). 16 joueurs parthenaisiens partent en retour à Londres pour une visite touristique avant d’assister à un match Angleterre-France le 28 février 1959 à Twickenham lors du Tournoi des cinq nations. Lors du dîner amical avec les joueurs, ils en profitent pour faire signer des autographes aux joueurs de l’équipe de France (mais aussi au 2e ligne anglais David Marques) au dos d’une carte photo du SAP. Pour l’anecdote, ce match s’était terminé par un nul 3-3.  

La natation ou ce qui en tenait lieu autrefois.

Pour protester contre les droits d’entrée payants imposés pour les élèves de lycée et collège, alors que précédemment l’entrée était gratuite, les enseignants d’EPS de Parthenay prirent la curieuse initiative de proposer une leçon de natation scolaire (obligatoire à partir de 1879) comme à la fin du XIXe siècle c’est-à-dire… à sec et à l’air libre ! 

En effet, à cette époque où il n’y avait que pas ou peu de piscines, l’apprentissage de la natation consistait prioritairement à répéter, dans le cadre des cours de gymnastique, des mouvements élémentaires sur des tabourets ou chevalets, avant de confronter les élèves éventuellement au milieu aquatique. A Parthenay, une baignade publique dans le Thouet, liée à l’apprentissage de la natation par les conscrits du 114e e RI, est cependant attestée depuis les années 1860. 

Après cette période pionnière et rudimentaire, la pédagogie évoluera mais il faudra attendre la construction des piscines couvertes dans les villes après 1960 pour que les Français apprennent véritablement à nager.  

Réponse : 1000 km

En 1981, les villes de Parthenay et Weinstadt se jumellent. 5 ans après, du 23 au 27 août 1986, une vingtaine de coureurs parthenaisiens parcourent une distance de 1000 km. Cet évènement fut un véritable exploit non seulement sportif mais logistique puisque les relayeurs étaient accompagnés de bénévoles du comité de jumelage et de l'association la Croix-Rouge avec huit véhicules, pour assurer le transport, la nourriture et les soins infirmiers.

Réponse : Le 21 juin 1987.

C’est sous l’égide du service des sports de la collectivité qu’est organisé cet évènement autour de la base de loisirs.

Faisant partie des sports dits « californiens » (le premier triathlon moderne apparaît à San Diego en 1974) qui se diffusent en France à cette époque, le triathlon associe la compétition athlétique en plein air avec un esprit de compétition assez libre et une volonté de performance en lien avec la technologie (évolution des vélos, apparition de tenues tri-fonctions…). L’implantation du triathlon à Parthenay est assez précoce puisque les premières épreuves amateurs ne sont organisées en France que depuis 1983 et le CONADET qui préfigure la Fédération française de triathlon a été créé en 1985.

Rapidement, un groupe de pratiquants parthenaisiens émerge au sein du Tournesol Aquatic Club. Une association indépendante se constitue en 1990. De 2006 à 2023, le Triathlon Club de Gâtine évolue en première division nationale.

Sports en stock

Réponse : Le basket. 

Jusqu’à la fin des années 1940, à Parthenay, en dehors du cadre scolaire, les jeunes filles ne pouvaient pratiquer que des sports individuels (tennis, athlétisme…). C’est la création de l’ASP (Amicale Sportive de Parthenay) en 1948 qui a permis l’apparition de ce premier sport collectif féminin en club au niveau local et avec un grand succès puisque l’équipe junior de l’ASP (lycée Ernest-Pérochon) sera championne de France universitaire 1964. A partir de 1968, le Cercle Saint-Joseph admet également des équipes féminines. Depuis lors, d’autres sports collectifs se sont féminisés : volley et handball dans les années 1980, plus récemment rugby et football. 

Réponse : La Chapelle-Bertrand. 

Il semble que le plus ancien terrain de tennis qui a existé en Gâtine est… celui du château de La Touche-Ory à La Chapelle-Bertrand. En effet, dès 1897, les Allard, propriétaires du château, y échangent des balles au-dessus d’un filet comme le prouvent deux photos conservées par les Archives départementales des Deux-Sèvres.

Né en Angleterre, le « lawn-tennis » est un sport initialement adopté par les élites dans un cadre balnéaire et châtelain, et se caractérise dès ses débuts par une pratique mixte et féminine.

On voit probablement sur ces photos les enfants de Georges Allard : Agnès Ducrest de Villeneuve, Joseph Allard, Geneviève et Louis Chauvet, Anne-Marie Chauvet et Elisabeth Greslou. Selon le témoignage de la famille Allard, ce terrain de tennis était « situé près de l'étang, un grand rectangle décapé mais sans préparation spéciale nous devions le désherber à chaque période de vacances et il n’y avait aucun grillage. »

Équipements

Réponse : 9 : Planche à voile, canoë-kayak et plongée au plan d’eau de la Grève ; basket, handball et volley sur les plateaux aménagés ; athlétisme sur le CRAPA (circuit rustique d’activités physiques aménagés), mini-golf et jeu de boules. Mais il faudra attendre 1990 pour pratiquer l’escalade sur le mur de la grange. Aujourd’hui, le mini-golf a disparu mais le site accueille un city-stade et des balises pour les courses d’orientation.