Monuments historiques : chantiers à venir, et à l'étude

En mauvais état et fermée depuis le printemps 2023, la passerelle d’accès au Château doit être reconstruite, il s’agit d’une priorité de la municipalité, qui a été inscrite au budget 2024. Elle sera reconstruite à l’identique, et permettra à nouveau l’organisation d’évènements (soirées du patrimoine, FLIP, etc) sur la place du château.

Depuis le décès en 2020 de Joseph Renaudeau, historique gardien des clefs de l’église Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux, l’édifice était fermé aux visites. Le service musée-patrimoine travaille actuellement à la réouverture de l’église romane du XIe siècle, première construction de Parthenay à avoir été classée au titre des monuments historiques en 1846.

En janvier 2023, le passage de la tempête Gérard a fait tomber un arbre, derrière l’ancien poste de la police municipale de Parthenay, à proximité de l’Hôtel de ville. Cet arbre a endommagé une portion de remparts dans sa chute, et se trouve toujours sur place, car il est difficilement accessible.

La ville va faire appel à une entreprise pour le dégager, avant que les remparts ne fassent l’objet d’une reprise.

Ces travaux doivent être réalisés en 2024.

Pour vérifier l’état des toitures des monuments historiques appartenant à la ville, la municipalité envisage de faire appel à une entreprise pour réaliser des prises de vue aérienne grâce à un drone. Cette opération devrait être programmée au courant du printemps 2024.

Les végétaux comme le lierre peuvent fragiliser les bâtiments anciens en s’infiltrant dans les jointures. Il est donc indispensable de réaliser régulièrement des campagnes de dé-végétalisation, ce que font les agents des espaces verts tout au long de l’année.

Quand il s’agit de bâtiments moins accessibles, des chantiers spécifiques sont programmés. En 2023, le pont Saint-Jacques, la Tour d’Harcourt et les remparts environnants ont ainsi été nettoyés.

Cette campagne se poursuivra cette année sur d’autres monuments.

En 2021, la municipalité a été contrainte de fermer l’Église Sainte-Croix au public après la découverte de décollements d’enduits à l’intérieur de l’édifice, qui menaçaient de tomber sur les visiteurs.

S’agissant d’un monument historique classé, une étude de diagnostic a été commandée auprès d’un architecte en chef du patrimoine, un pré-requis obligatoire et coûteux (22 380 euros TTC, subventionnés à 40% par l’État).

Ce diagnostic a été remis à la municipalité un an plus tard, en septembre 2022, et comprend une estimation prévisionnelle des travaux à réaliser. Leur montant est très élevé : il s’établit à plus de 2,5 millions d’euros, pour les travaux de restauration intérieure, incluant des travaux de maçonnerie et sur les peintures murales.

Ces travaux pourraient être subventionnés jusqu’à 40% par le ministère de la Culture, mais le reste à charge pour la municipalité est encore trop élevé.

Ces travaux ne sont aujourd’hui pas planifiés, et ne seront pas réalisés au cours des années à venir.

Des options sont à l’étude pour sécuriser les lieux.