Patrimoine
Quatre drapeaux pour 1000 ans d’histoire !
Parthenay
Publié le
De gauche à droite sur la photo ci-dessus, vous observez quatre armoiries des Seigneurs de Parthenay :
- Parthenay l’Archevêque
- Arthur de Richemont
- Dunois, cousin du roi de France
- Duc de la Meilleraye
Une autre manière de (re)découvrir notre histoire locale, en partenariat avec l'association l'Armorial du Poitou.
Promenade André Patou, entre les remparts et le quartier médiéval
Accès libre. Adresse : rue du Puits Saint-Jean
Sur cet espace vert qui surplombe le Thouet, des drapeaux et une plaque commémorative en hommage l'amiral André Patou sont installés.
André Patou est né le 5 juillet 1910 à Parthenay dans les Deux-Sèvres. Orphelin, il est élevé par ses grands-parents et a été élève au lycée Fontanes de Niort.
Entré à l’Ecole navale en 1929, il devient officier de la Marine nationale.
Il refuse l’armistice et quitte son bâtiment, le Tourville, à Alexandrie le 10 juillet 1940 pour rejoindre les Forces navales françaises libres, basées en Angleterre, après un long périple.
Dès le mois de novembre 1940, il embarque sur « le Triomphant » qui est envoyé dans le Pacifique pour y assurer la défense des possessions françaises.
Capitaine de corvette en janvier 1942, André Patou prend en février 1943 le commandement du torpilleur « la Combattante », avec lequel il participe aux opérations en Manche. Le 25 avril puis le 13 mai 1944, au cours d’engagements face à des vedettes rapides allemandes, il parvient à en couler deux, en endommageant plusieurs autres et mettant en fuite le reste de la formation.
Le 6 juin 1944 lors des opérations du débarquement de Normandie, André Patou commande « la Combattante » qui est chargée d’escorter les troupes canadiennes. Face à Juno Beach, il neutralise les batteries côtières allemandes à l’ouest de Courseulles, en prenant d’énormes risques.
Le matin du 14 juin 1944, à Portsmouth, il conduit le général de Gaulle en Normandie. Dans ses Mémoires de guerre, le général de Gaulle a rappelé cet épisode historique.
À nouveau en Manche, les 26 et 27 août 1944, « la Combattante », bien que touchée par l’ennemi, réussit à détruire quatre bâtiments.
Promu capitaine de frégate puis de vaisseau, André Patou remplit différents postes après la guerre, dont le commandement du porte-avions Arromanches. Accédant successivement à tous les grades jusqu’à celui d’amiral (1965), il est major général de la Marine, vice-président du Conseil supérieur de la Marine, préfet maritime de Brest, avant de terminer sa carrière au sommet comme chef d’Etat-Major de la Marine de 1968 à 1970.
Grand-Croix de la Légion d’honneur et Compagnon de la Libération, André Patou décède à Paris le 10 juin 2006. Il est inhumé à Loix-en-Ré.