Porte de la Citadelle

Un peu d’histoire : Bâtie vers 1202, au temps des Plantagenêts et de la domination anglaise. La Porte de la Citadelle, dite plus tard, la Porte de l’Horloge, est construite sur un étroit sommet, elle surmonte d’un côté la vallée de la rue de la Vau-Saint-Jacques et de l’autre côté, les fortifications dominant le bourg de Saint-Paul.

Entre ses deux massives tours, s’ouvre un passage jadis fermé, chaque soir par de lourdes portes de fer. Un étroit et sombre escalier, aux marches usées et taillées dans le granit, conduit à la salle des gardes du premier étage. Un autre mène à ce qui reste du chemin de ronde couvert sous lequel armé de son arc, le guetteur effectuait sa ronde et parcourait inlassablement le sommet des murailles de la Citadelle…

La porte de la Citadelle permettait de fermer l’accès au quartier, où à l’abri de la populace les clercs et les seigneurs de Parthenay dirigeaient la Gâtine.

On peut encore apercevoir les geôles à proximité de l’actuel jardin des prisons faisant échos à la justice qui était rendue par le baron pour les crimes les plus graves et par son bailli pour les délits mineurs. La sentence ultime pour les accusés demeurait la pendaison. Les portes étaient d’ailleurs utilisées lors des pendaisons. Celles-ci attiraient les Parthenaisiens venus en nombre, voir le supplicié qui était exhibé nu de façon à vérifier son trépas.