Vau-Saint-Jacques

Un peu d’histoire : La rue de la Vau-Saint-Jacques est l’artère principale de la cité, elle doit son nom à sa situation au fond de la vallée bien protégée et sur un axe secondaire menant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Parthenay conserve également plus d’une centaine de maisons à colombages datant de la fin du Moyen Âge. Cette pratique constructive est héritée de l’antiquité, mais prend un essor particulier au Moyen Âge. Par ailleurs afin d’éviter la propagation du feu en cas d’incendie, ce qui pouvait être fréquent au Moyen Âge, des murs coupe-feu en granite ont été édifiés entre les maisons. En effet, ce granite local est employé dans la construction des murs en rez-de-chaussée, tandis que les poutres de bois, sensibles à l’humidité, sont utilisées dans les étages. De plus, si l’on emprunte les venelles, on peut apercevoir les jardins privés en espaliers, aménagés sur les coteaux pour y cultiver plantes et légumes.

Cœur actif de la cité avec ses échoppes, ateliers, auberges, la Vau Saint-Jacques est au Moyen- Âge un lieu grouillant de vie. En effet, quartier dédié à l’artisanat textile, il contribue à la prospérité et à la renommée de Parthenay jusqu’en Angleterre et en Flandre.

Les maisons à pans de bois du XVe siècle abritent au rez-de-chaussée la boutique, la résidence familiale au premier étage, et le grenier au second étage. Avec le déclin de l’activité textile au XVIIIe siècle, le quartier se paupérise et devient « la basse ville ».